Il faut dire qu’au Bénin, le rap a toujours été vu par les personnes adultes d’un certain âge comme un mouvement de délinquance mais, avec Vano Baby, cela a changé. Et ce, d’une manière plutôt spectaculaire :
Nous sommes en 2016 ! Le jeune rappeur va marquer l’histoire du show business de son pays. Vano Baby annonça la sortie d’une nouvelle chanson pour le 1er février. Ses fans, à l’époque, concentrés sur Cotonou et ses banlieues l’attendent impatiemment. Ils ne se doutent de rien !
Pour eux, l’artiste pétri de talents avec du rap égocentrique (à l’époque) va encore faire parler de lui dans la « zone ». Son succès national, « c’est pour demain ! », car ses pairs sont encore là.
La précédente génération de rappeur, en effet, bien que devenue impopulaire et déjà très critiquée à l’époque, essayait toujours de conserver « un certain pouvoir » en se la jouant les ducs. Mais ce que prévoit Vano Baby est pire qu’un coup d’État. Le rappeur projette d’euthanasier tous les anciens avant de prendre le pays entier.
Et il y est arrivé dès le 1er février 2016 avec son phénoménal single qu’il a intitulé « Adigoue Gboun Gboun ». À la sortie de celui-ci, c’est tout le pays qui est embrasé. Bien que remplie de vulgarités, cette chanson se jouait partout sur le territoire national et même au-delà des frontières, toute génération confondue, enfant comme adulte, même des personnes de 3eme âge !
Vano est désormais dans l’arène des grands de la musique urbaine béninoise, et mieux encore, il en est devenu le plus influent grâce à ses autres sorties et sa starmania. Il a su très rapidement développer autour de lui, une équipe très dévouée à sa cause avec un seul objectif, le pousser au plus haut niveau de la sphère musicale. Et ils y arrivent avec une très grande facilité grâce à son talent. Il est intelligent !
Ce faisant, Vano donne du crédit à la jeune génération de rappeurs qui peut désormais s’affirmer et essayer d’avoir sa place au soleil sans difficulté. Ils se comptent désormais par dizaines ces jeunes artistes indépendants qui émergent sans plus forcément avoir besoin de rester « sous l’ombre épaisse » d’un aîné qui ne voudra certainement pas les voir monter plus haut qu’il n’ait pu aller lui-même…
NON ! Ils n’ont plus qu’à copier sur Vano Baby en essayant leurs propres stratégies.